Poème : Farce sanguinolente

A l’appel de l’humanité humaine la même rengaine

Nous en sommes l’écho le plus symétrique

Allez dire de telles belles éhontées choses aux peuples à la traine

Eux sont la terre ou poussent sur l’humus de la couardise vos zèles rendus dithyrambiques

Peuples fermentés dans les tréfonds de la vénération absolue du souverain rendu aux hommes par l’Esprit

Triste est de vous voir ainsi saisi aux cotes et au souffle de l’équilibre tutélaire

Malins enfants choyés pour servir l’ingratitude à la bonté qui a couvé vos souffles alors en dépit

Vous voilà trainant le grabat empestant vos indélicatesses somnambuliques vers l’éclipse solaire

Perdez vos Peuples pour vos gloires irriguées au nombrilisme

Nourrissez-vous de la détresse blafarde à la balafre architecturée de vos mains diaboliquement habiles

Allez aux banquets où l’on moque avec vous bouffon par excellence la faim de vos Peuples saignés au capitalisme

Accomplissez dans votre rôle d’amuseur qui se plait à plaire son complexe l’acte vile

Donnez votre mère en pute pour le prix du spectacle dont vous êtes l’attraction maitre

Sodomisez vos fils pour les purifier à la veille de l’ultime consécration

Allez avec nos greniers doter vos épouses nouvelles marâtres

Chassez vos filles indignes qui portent le sang de la nation

Fuyez le Peuple pour son bien

Humiliez le Peuple pour vos chiens

Tuez le Peuple pour rien

Apportez le si précieux ordre nouveau pour la gloire de l’humanité humanisée

Aussi longtemps que la plèbe reste la plèbe soyez rassérénés

Passez votre chemin quand le sortilège est émoussé

Dakar le 28/08/2012

BM

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