A l’appel de l’humanité humaine la même rengaine
Nous en sommes l’écho le plus symétrique
Allez dire de telles belles éhontées choses aux peuples à la traine
Eux sont la terre ou poussent sur l’humus de la couardise vos zèles rendus dithyrambiques
Peuples fermentés dans les tréfonds de la vénération absolue du souverain rendu aux hommes par l’Esprit
Triste est de vous voir ainsi saisi aux cotes et au souffle de l’équilibre tutélaire
Malins enfants choyés pour servir l’ingratitude à la bonté qui a couvé vos souffles alors en dépit
Vous voilà trainant le grabat empestant vos indélicatesses somnambuliques vers l’éclipse solaire
Perdez vos Peuples pour vos gloires irriguées au nombrilisme
Nourrissez-vous de la détresse blafarde à la balafre architecturée de vos mains diaboliquement habiles
Allez aux banquets où l’on moque avec vous bouffon par excellence la faim de vos Peuples saignés au capitalisme
Accomplissez dans votre rôle d’amuseur qui se plait à plaire son complexe l’acte vile
Donnez votre mère en pute pour le prix du spectacle dont vous êtes l’attraction maitre
Sodomisez vos fils pour les purifier à la veille de l’ultime consécration
Allez avec nos greniers doter vos épouses nouvelles marâtres
Chassez vos filles indignes qui portent le sang de la nation
Fuyez le Peuple pour son bien
Humiliez le Peuple pour vos chiens
Tuez le Peuple pour rien
Apportez le si précieux ordre nouveau pour la gloire de l’humanité humanisée
Aussi longtemps que la plèbe reste la plèbe soyez rassérénés
Passez votre chemin quand le sortilège est émoussé
Dakar le 28/08/2012
BM